Luc Vansaingèle: bourgmestre de Beloeil et coureur depuis 40 ans
Président d’honneur de l’ACRHO, le bourgmestre de Beloeil Luc Vansaingèle est un acharné du challenge.
- Publié le 13-11-2019 à 10h53
- Mis à jour le 15-11-2019 à 10h48
Président d’honneur de l’ACRHO, le bourgmestre de Beloeil Luc Vansaingèle est un acharné du challenge.
Il a déjà ses dix courses. Et pour la 37e fois en autant d’éditions, Luc Vansaingèle sera donc classé au général final du challenge ACRHO. "Une particularité que je partage avec Emmanuel Depauw et Bernard Wauquiez, eux aussi classés depuis la première édition, en 1983."
Le bourgmestre de Beloeil fait partie des fondateurs du challenge ACRHO. "Nous étions à quelques-uns en train d’effectuer les 30 kilomètres d’Esplechin en 1983 lorsque l’idée d’établir un classement général est née. L’Amicale des courses sur route du Hainaut occidental était sur rails. Il y a eu cinq courses en 1983."
Luc Vansaingèle, 64 ans, a été président du challenge pendant 9 ans et en est encore aujourd’hui président d’honneur. Courir constitue pour lui une bonne bouffée d’oxygène au milieu d’un agenda relativement fourni. "Ça permet de quitter les sentiers battus et, tant mentalement que physiquement, ça fait du bien. Les articulations souffrent de plus en plus mais j’essaie de m’en tenir à deux sorties par semaine, dont la course du week-end. J’en suis à ma 40e année de course à pied."
Ce qui lui plaît le plus dans le challenge ACRHO, c’est la convivialité et l’absence de différences entre les participants. "Aussi bien au niveau des capacités physiques que des couches sociales, tout le monde se mélange. La course à pied est en ce sens un sport adapté à tout le monde. Je n’y ressens pas d’agressivité."
Avec les bovins
Des anecdotes, Luc pourrait en raconter des tas. Mais certaines, justement, ne peuvent pas être racontées. Une année, il s’était battu avec un ami, amicalement s’entend, pour décrocher la… dernière place du classement final. Et puis, il se souvient aussi des bovins qui s’invitaient dans le peloton. "À Velaines et à Wodecq notamment. Même les plus volumineux d’entre eux couraient plus vite que nous", sourit-il.
S’il apprécie aussi la course des sources à Péruwelz et qu’il a également pris part au marathon de Beloeil, c’est sur le challenge ACRHO qu’il trouve son bonheur. "Il y a 40 courses au calendrier du challenge et on peut faire son choix. J’aime par exemple courir les Crêtes du Tournaisis à Thimougies. Pour la beauté des paysages mais aussi pour la difficulté de cette course. Je me dis que s i j’arrive au bout de celle-là, c’est bon signe."
“Je suis au service du club”
Luc Vansaingèle est membre du SPHO (spiridon Hainaut occidental), un club dont il a longtemps été président.
“Ce club est né en 1983, en même temps que le challenge ACRHO. Il organise deux épreuves du challenge, à savoir le jogging des marbriers à Basècles ainsi que les 20 kilomètres de la forêt de Beloeil, une course qui me tient particulièrement à cœur car nous l’avons lancée lors du premier challenge en 1983. Je suis toujours au service du club, parmi les bénévoles. C’est important de recevoir les gens comme nous sommes reçus ailleurs. Je continue à flécher les parcours ou à donner un autre coup de main.”
Il apprécie également au sein du calendrier le semi-marathon d’Hérinnes, son village natal.
Il y a une vingtaine d’années, Luc Vansaingèle écrivait que la course à pied constituait un excellent moyen de communication entre les gens et que changer les principes ayant fait le succès de l’ACRHO serait risqué. “Je n’ai pas changé d’avis”, dit-il.